dimanche 11 janvier 2009

Little Joy - Little Joy

Un disque qui date de novembre 2008, mais que je n'avais pas eu le temps d'écouter. C'est chose faite.
Little Joy est le groupe du batteur des Strokes Fabrizio Moretti, et ça se sent. La couleur de la voix ressemble enormément à celle de Casablancas mais sans en atteindre le niveau.

Le son est très chaud, comme celui des Strokes, mais beaucoup plus joyeux et doux, et les influences brésiliennes du disque ne sont probablement pas étrangères à cette différence.

On se laisse emporter par ' The Next Time Around ', ' Brand New Start ', ' How To Hang A Warhol ' ou encore par un ' No One's Better Sake ' chansons sans autre prétention que de propager de la bonne humeur, c'est très réussi. On imagine sans forcer un feu de cheminée ou une soirée sur la plage.

'Keep Me In Mind' fait complétement penser aux Strokes, c'est agréable mais c'est un mauvais single. D'une part parcequ'il ne reflète pas vraiment l'album et aussi car il n'y a pas grand intérêt à essayer de faire de Little Joy une pâle copie des Strokes.

La galette nous offre également une belle palette de ballades joyeuses plus ('Unattaingnable', 'Don't Watch Me Dancing' ) ou moins ( 'With Strangers' ) réussies et une chanson complètement hors du cadre, à la façon d'un pentonville sur Down In Albion : 'Evaporar' qui ressemble à une chanson folk brésilienne passable. Le syndrome de la 11eme piste pour éviter le disque à 10 chansons semble avoir encore frappé.

De la bonne humeur donc, mais pas vraiment de titre excellentissime, pas de frissons, pas de refrain à reprendre en choeur... si ce n'est 'Shoulder To Shoulder' véritable réussite de l'album avec la geniallissime ligne :

'she can always be wrong, he can always be right, not a matter of choice, just a matter of time', que l'on se surprend à chanter avec passion devant son ordinateur (ou sa chaine hi-fi). Une vraie petite pépite sur un album d'un niveau tout à fait convenable.

Pour conclure, une bonne dose de bonne humeur et de musique qui fait du bien, ça ne se refuse pas, surtout quand c'est, comme ici, bien fait.

Merci donc à Little Joy de nous réchauffer les oreilles, un grand 'j'adore' à 'Shoulder To Shoulder', et on attend impatiemment le prochain Strokes qui sent décidément très bon.

Little Joy - Little Joy : 7/10

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