dimanche 22 novembre 2009

Julian Casablancas - Phrazes For The Young

L'homme le plus cool de la planète.
Rappelez vous, les converses, ces trucs que tout le monde considérait comme hideux il y a 5 ans, c'est lui et ses compères des Strokes qui sont à la base de leur retour. The Strokes, un groupe incroyable, un premier album qui claquait comme une fessée, (la pochette en dit long), un second album complétement hallucinant, plus introverti, plus chaud, plus complexe, là ou on les attendait pas, et un 3eme album, dernier en date, qui va chercher des inspirations du côté de l'electro et des teletubbies, la classe.

Et voilà que le monsieur qui est derrière tout ça se dit "bon les gars, on se sépare un an, mais pour pas perdre la main, j'écris un album solo", tout le monde bave.

11th Dimension, premier single, incroyable. On tique au début sur cette ligne éléctro affichée, mais on ne peut que saluer le monsieur devant la puissance des mélodies et des textes. Un super titre.

Bref, ce ptit gars promet, il l'a déjà prouvé en de multiples occasions, et on attendait les 8 titres de cet album en tapant rageusement du pied.

Verdict, après plusieurs écoutes, la voix est là, toujours aussi classe, mais les mélodies et l'inspiration s'en sont allés. Certes, on s'éclate toujours sur 11th Dimension, certes Glass est sacrément touchante, et certes le tout reste agréable à écouter mais on est très très loin du chef d'oeuvre que l'on était en droit d'attendre. Des textes pas si fouillés (ludlow street, tourist) des chansons linéaires (Out of the blue) et sans trop de relief.

Déception donc, putain Julian, on t'attend en meilleure forme sur le prochain album des Strokes.

Reste la voix la plus rock n roll du moment, et au moins on rompt avec la boucle des pochettes moche.

Julian Casablancas - Phrazes For The Young: 5.5/10

vendredi 6 novembre 2009

Arctic Monkeys au Zenith de Paris par Tidusyl


Se décider d’assister à un concert de groupe anglais en France n’est pas toujours une mince affaire, surtout quand la salle prévue est un Zénith ou comprenez moi mieux, un hangar fait de taules et remplies d’une multitude de petites chaises moches et rouge en plastique.

Date initiale complète si rapidement qu’une de plus est ajoutée, de facto on se dit que tant pis pour la salle, l’ambiance sera au rendez-vous pour les retours de nos chers Arctic Monkeys en terre Frog.

Une fois de plus je ferai l’impasse sur la première partie car nos chers Eagles Of Death Metal entre leur ingé son et leur hark-rock monotone révèlent une erreur de casting inadmissible pour une telle tête d’affiche.

Le rideau se lève, nos 4 singes apparaissent dans cette brume artificielle, la batterie résonne et on est parti pour une grosse heure et quart de fun … sur le papier !

Alors je suis d’accord, jouer le dernier album dans son intégralité n’est surement pas ce que le public attendait, moi le premier en n’entendant pas From The Ritz To The Rubble, mais quand tu te rends compte que seulement 4 personnes, ie tes potes et toi, sautent, chantent et dansent, tu te dis : 1) le public parisien est pourri !
2) qu’est-ce que le gens foutent là ?

Musicalement parlant, le son est toujours garage, la batterie de Matt toujours indispensable et la voix de Turner, faisant oublier son nouveau look de héros cocaïné, prend toujours autant les tripes ou du moins celles des personnes qui savent pourquoi elles sont là.

Et c’est pour cette raison que l’on ressort plus que satisfaits de ce concert car même à 4, cette 1h15 de fête valait le coup. On retiendra l’explosion de confettis sur Secret Door, la seule folie générale sur I Bet You Look .. et de mon côté la nouvelle naissance d’un quatuor d’Amazing Dancers sur Fluorescent Adolescent. Et vraiment pour ça les Arctic Monkeys, merci …

A bon entendeur …

Setlist :
Dance Little Liar
Brianstorm
This House Is A Circus
Still Take You Home
I Bet You Look Good On The Dancefloor
Sketchead
My Propeller
Crying Lightning
Dangerous Animals
The View From The Afternoon
Cornerstone
If You Were There, Beware
Pretty Visitors
The Jeweller’s Hands
Do Me A Favour
When The Sun Goes Down
Secret Door

Encore :
Fluorescent Adolescent
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