
Continuons notre pèlerinage anglais en se rendant à l’Academy, salle de concert qui aura vu passer sur ses planches aussi bien Amy Winehouse que Nirvana.
Petit cours d’histoire : 1975, Geoff Travis part aux USA chercher des disques, en revenant à Londres, il lance son propre magasin de musique qui devient un label sous le nom de Rough Trade en 1978. À ce jour le label collectionne les artistes tels que The Smiths, The Libertines, The Strokes ou Arcade Fire.
Seulement parce que c’est rare, commençons par dire que la musique, issue du catalogue du label, fait assez bien passer l’attente. Et ensuite, prenons le temps de parler de Jeffrey Lewis, qui par sa présentation musicale du label à l’aide d’un vieil enregistreur et sa prestation, mérite tous nos applaudissements.
Arcade Fire résonne, les lumières s’éteignent … Et c’est par écran-projo que M. J. Cocker (et non pas Joe) commence à parler à la foule tout en se déambulant comme lui seul c’est le faire ; ou peut-être L’Iguane Iggy dans ses grandes heures.
Dès ce moment, tout dégénère. Toujours pas de Pulp mais à vrai dire, on a plus de chance de dépuceler le Pape que d’entendre à nouveau Common People.
Jarvis enchaîne le premier EP, des nouvelles chansons du second. Même si certaines sentent le déjà-vu, bizarrement on a l’impression d’entendre Bowie chanter, le spectacle que nous livre l’Anglais est tellement unique et l’énergie qu’il transmet est tellement folle (et je pèse vraiment mes mots), qu’on ne s’ennuie pas le moins du monde et surtout qu’on en redemande.
Le public pour une fois est calme, complètement captivé par cet énergumène, se permettant tout de même de chanter sur I Will Kill Again et de réagir aux singeries de ce sosie de Jésus en Wayfarer …
Ce qui est bien avec Jarvis, c’est l’imprévu … Car refaire ses lacets sur scène tout en donnant ensuite dans l’impro sur ses chaussures « qu’il aime », ou distribuer des chocolats du calendrier de l’Avent : on aime ou pas mais moi je dis chapeau bas (et je suis content de ma rime).
Cocker nous gratifie de deux rappels dont Running the World et Don’t Let Him Waste Your Time. Et c’est avec un « Mind the Roads » sur projo que l’homme tire sa révérence.
Trente ans de musique, des hauts et des bas …
Avec son nouvel EP, l’année 2009 sera Jarvisienne et surtout Strokiste (à bon entendeur) : Rough Trade peut donc sourire et nous, nous lui souhaitons un Happy Birthday …
Petit cours d’histoire : 1975, Geoff Travis part aux USA chercher des disques, en revenant à Londres, il lance son propre magasin de musique qui devient un label sous le nom de Rough Trade en 1978. À ce jour le label collectionne les artistes tels que The Smiths, The Libertines, The Strokes ou Arcade Fire.
Seulement parce que c’est rare, commençons par dire que la musique, issue du catalogue du label, fait assez bien passer l’attente. Et ensuite, prenons le temps de parler de Jeffrey Lewis, qui par sa présentation musicale du label à l’aide d’un vieil enregistreur et sa prestation, mérite tous nos applaudissements.
Arcade Fire résonne, les lumières s’éteignent … Et c’est par écran-projo que M. J. Cocker (et non pas Joe) commence à parler à la foule tout en se déambulant comme lui seul c’est le faire ; ou peut-être L’Iguane Iggy dans ses grandes heures.
Dès ce moment, tout dégénère. Toujours pas de Pulp mais à vrai dire, on a plus de chance de dépuceler le Pape que d’entendre à nouveau Common People.
Jarvis enchaîne le premier EP, des nouvelles chansons du second. Même si certaines sentent le déjà-vu, bizarrement on a l’impression d’entendre Bowie chanter, le spectacle que nous livre l’Anglais est tellement unique et l’énergie qu’il transmet est tellement folle (et je pèse vraiment mes mots), qu’on ne s’ennuie pas le moins du monde et surtout qu’on en redemande.
Le public pour une fois est calme, complètement captivé par cet énergumène, se permettant tout de même de chanter sur I Will Kill Again et de réagir aux singeries de ce sosie de Jésus en Wayfarer …
Ce qui est bien avec Jarvis, c’est l’imprévu … Car refaire ses lacets sur scène tout en donnant ensuite dans l’impro sur ses chaussures « qu’il aime », ou distribuer des chocolats du calendrier de l’Avent : on aime ou pas mais moi je dis chapeau bas (et je suis content de ma rime).
Cocker nous gratifie de deux rappels dont Running the World et Don’t Let Him Waste Your Time. Et c’est avec un « Mind the Roads » sur projo que l’homme tire sa révérence.
Trente ans de musique, des hauts et des bas …
Avec son nouvel EP, l’année 2009 sera Jarvisienne et surtout Strokiste (à bon entendeur) : Rough Trade peut donc sourire et nous, nous lui souhaitons un Happy Birthday …
Tidusyl
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